Qui parmi nous ne s’est jamais ennuyé lors de son cursus scolaire, universitaire ou bien encore en formation au cours de sa carrière ? Comment changer la donne en (ré) impliquant les apprenants (entendez par là tout salarié qui se forme ou individu en transition professionnelle en formation) ?
L’accès à l’information est désormais accessible à tous, on ne vous refait pas l’histoire de la révolution internet… Il est donc plus que temps de repositionner les formations au regard de ce changement de société. Les outils à disposition des organismes et des formateurs sont nombreux : présentiel, e-learning, réalité virtuelle, gamification, méthodes collaboratives, …
La place du formateur
La notion d’expertise du formateur allie désormais à la fois des connaissances techniques et également l’adoption d’une posture de facilitateur pour permettre à chaque groupe de travailler sur les compétences à forte valeur ajoutée que sont : la coopération, l’agilité, la créativité, le sens critique… Cela nécessite une adaptation, voire pour certains, un réapprentissage du métier. Fini le cours 100% « magistral », les formés d’aujourd’hui, qu’ils soient étudiants ou salariés ont besoin d’expérimenter, de « se mouiller », de faire des erreurs pour mieux comprendre et par conséquent apprendre. Et si c’était tout simplement un retour au bon sens ?
Depuis plusieurs décennies, la pédagogie active tend à rendre l’apprenant acteur de ses apprentissages, partant du principe que c’est en faisant que l’on apprend.
L’une des tendances en plein essor est la classe inversée. Pourquoi ? Première raison : elle ne coûte pas grand-chose.
En revanche, d’un point de vue organisationnel, elle nécessite une remise à plat… Et surtout une inversion des pratiques.
Classe inversée, kezako ?
En quelques mots, la classe inversée repose sur le fait que les apprenants reçoivent des ressources en amont de la formation en présentiel qu’ils visionneront, liront, écouteront avant de participer à celle-ci.
Les fameux « travaux d’application » post formation (allez on peut le dire : « les devoirs ») sont quant à eux réalisés sur le temps en présentiel, d’où l’appellation de pédagogie inversée.
Quelques + :
- Le fait d’avoir lu chez soi des informations est une action simple qui permet de gagner du temps pour travailler en collaboratif sur le temps présentiel et d’être dans l’action. Le formateur a davantage de temps pour répondre aux questions des apprenants et se recentrer sur eux.
- Utilisée de plus en plus dans le milieu scolaire, il est prouvé que la pédagogie inversée influe positivement sur la motivation des élèves.
- Les interactions sont décuplées, la coopération est remise au cœur des apprentissages.
Loin d’être exhaustive, on est sûrs que cette liste vous donne envie d’essayer. Nous utilisons la pédagogie inversée sur plusieurs de nos parcours dont « La communication authentique », alors vous venez ?